Pour faire face aux aléas climatiques qui ne fournissent pas des conditions favorables à la vie humaine, l’utilisation d’appareils est conseillée. Dans ce sens, la climatisation est utilisée pour lutter contre la chaleur. Cependant, son utilisation participe à la pollution environnementale. À travers cet article, comprenez pourquoi la climatisation pollue l’environnement.
Plan de l'article
Fonctionnement du système de climatisation
Dans la vie courante, un système de climatisation est utilisé en contexte de chaleur. Pour réguler la température ambiante à l’intérieur d’un local, on a recours à un climatiseur. Le système de climatisation est un régulateur de très hautes températures. Son fonctionnement se base sur le principe du refroidissement. C’est-à-dire que l’air ambiant qui est chaud est comme aspiré par le climatiseur.
A lire aussi : Quel est le prix d'une alarme Verisure ?
En transitant par cet appareil, l’air lorsqu’il ressort est plus frais qu’au départ. Le degré de fraîcheur peut être réglé grâce à la fonctionnalité du climatiseur. Cela permet à chaque personne de modeler sa température intérieure en fonction de sa préférence.
Notion de cycle frigorifique
Le trajet que suit l’air ambiant chaud à travers le climatiseur avant de ressortir en étant frais forme ce que l’on appelle le cycle frigorifique. Pour assurer alors la fraîcheur dans un local, il y a alors une succession permanente et continue de cycles frigorifiques. Ce cycle est assuré grâce aux différentes pièces que renferme le climatiseur. Favorisé par le liquide frigorigène, ce cycle a un double impact dans la pollution de l’environnement.
A lire aussi : Le quartz et le silestone : des matériaux de choix pour vos projets de rénovation
Le cycle frigorifique comprend deux grandes phases : l’aspiration de la chaleur ambiante à l’intérieur et le rejet de la chaleur ainsi, épurée à l’extérieur. C’est en cela que la climatisation s’implique dans la pollution environnementale.
Pollution : Implication du système de climatisation
Aussi bénéfique qu’elle soit, l’utilisation de climatiseur a aussi des effets négatifs surtout sur l’environnement. Son fonctionnement nécessite l’utilisation de liquide frigorigène. Ce liquide frigorigène est un composé chimique. Ce caractère toxique est un facteur de pollution, car la gestion des liquides frigorigènes, ne peut se faire correctement.
La mauvaise gestion des déchets toxiques est une des principales causes de pollution de l’environnement. Il faut alors assurer une bonne gestion du liquide frigorigène pour limiter la pollution environnementale liée à l’usage du climatiseur. Cependant, le climatiseur pollue plus l’environnement par expulsion de la chaleur à l’extérieur.
La chaleur renvoyée par le climatiseur dans l’air ambiant a des répercussions sur l’environnement en général et en particulier sur la couche d’ozone. De plus des composés chimiques peuvent se retrouver de manière inattendue dans cette chaleur et accentuer plus la pollution.
Alternatives écologiques à la climatisation traditionnelle
Face à l’impact environnemental de la climatisation, les alternatives écologiques deviennent une nécessité. Plusieurs solutions existent pour limiter l’utilisation des climatiseurs classiques et diminuer ainsi leur pollution.
La première solution est tout simplement de ne pas y avoir recours. Il suffit d’utiliser des méthodes naturelles comme l’aération ou encore l’utilisation de ventilateurs au plafond qui brassent l’air dans toute la pièce.
Les bâtiments passifs sont aussi une alternative écologique intéressante pour remplacer les systèmes traditionnels de climatisation. Ils fonctionnent grâce à une isolation renforcée, un système d’étanchéité performant et une ventilation mécanique contrôlée. Cette dernière permet le renouvellement régulier et automatique de l’air intérieur sans perte d’énergie.
Le rafraîchissement par géocooling est aussi envisageable. Ce système utilise la température stable du sol pour refroidir les espaces intérieurs en été. Le principe consiste à faire circuler de l’eau glacée provenant du sous-sol vers un échangeur thermique qui rafraîchit ensuite les locaux professionnels ou résidentiels. De plus, il existe des systèmes modernisés moins polluants que ceux utilisés habituellement sur le marché tels que le ClimRevolution, modèle breveté unique au monde basé sur la récupération d’énergie. Celui-ci se sert notamment du CO2 présent dans notre atmosphère afin d’obtenir un air plus frais et plus sain.
Le choix de solutions alternatives écologiques est bénéfique pour l’environnement, mais aussi pour la santé. Il est temps d’adopter ces dernières afin de contribuer activement à la réduction des gaz à effet de serre ainsi qu’à celle de la pollution atmosphérique.
Réglementations et normes en matière de climatisation pour limiter la pollution
Au-delà des alternatives écologiques, les réglementations et normes en matière de climatisation jouent aussi un rôle essentiel dans la limitation de la pollution. Les professionnels du secteur sont soumis à des obligations légales strictement encadrées afin d’assurer une utilisation raisonnée des climatiseurs.
En France, le décret n° 2015-1790 impose aux bâtiments neufs ou existants équipés d’un système de climatisation ayant une puissance frigorifique supérieure à 12 kW, ainsi qu’aux installations fixes monoblocs réversibles air-air avec condenseur extérieur ayant une puissance frigorifique supérieure à 12 kW, un contrôle périodique obligatoire tous les cinq ans par un professionnel agréé. Ce dernier doit notamment veiller au bon fonctionnement du système de récupération énergétique et procéder au nettoyage complet des organes internes sans exception pour l’installation mobile sur roulettes.
Vous devez choisir des systèmes de production et diffusion thermique. Cette dernière permettra donc aux clients concernés de faire appel aux services qualitatifs, respectant leurs besoins tout comme ceux liés à l’environnement.
Même s’il reste encore beaucoup à faire pour limiter efficacement la pollution engendrée par la climatisation, ces réglementations progressistes représentent déjà un pas en avant considérable vers cette voie durable. Il appartient désormais à chacun, particuliers comme professionnels, de prendre conscience des enjeux environnementaux liés à l’utilisation abusive des climatiseurs et d’adopter les bonnes pratiques pour un futur plus respectueux de notre planète.